Le début d'un long voyage en sac à dos, sans retour et sans rien prévoir

Sac sur le dos, je pars. Un voyage sans prévoir. Sans attente particulière. Un voyage construit de surprise, de suite d'évènements non-attendus.

On me demande souvent où je suis actuellement, quels sont mes projets, il m’a donc semblé tout naturel d’écrire un article sur le sujet après celui sur mon équipement en voyage.
Étant aussi égoïste qu’un écureuil et son gland, il me sera, je pense, de plus en plus difficile d’écrire sur la route, la faute à vouloir en profiter au maximum.

Mais peut-on m’en vouloir de cette réaction tout à fait propre à l’Homme ?

D’où je viens

Avant de savoir où je vais, il faut voir d’où je viens.
Aujourd’hui 24 ans, très bientôt un quart de siècle, je vais pouvoir partir pour plus de cinq mois.
Car oui je n’ai jamais voyagé plus de cinq mois consécutifs sur un continent, faute à des études d’Ingénierie mais sur lesquelles je ne cracherai pas car elles me permettent aujourd’hui de pouvoir travailler de n’importe où dans le monde et en freelance.

Où je vais

I don’t know !
Deux semaines avant mon départ je n’étais même pas encore sûr de ma première destination.
Londres aurait pu être un bon point de départ, la Belgique (et plus précisément les Flandres) pourquoi pas, mais finalement c’est l’Allemagne que j’ai choisie et plus particulièrement Munich et sa fête de la bière Oktoberfest qui se déroule chaque année.
Mais après cette ville je ne connais pas mon chemin, nada, nothing, walou !
De mon point de vue, je trouve qu’il n’y a rien de plus frustrant que d’être à un endroit et de se dire qu’on doit être à un autre endroit à telle ou telle date.
Je veux être libre de mes déplacements, de mes mouvements, je veux pouvoir rester deux mois à un endroit parceque je m’y plais, comme je veux pouvoir me barrer au bout de 24 heures d’une ville si j’en ai envie. Prendre le train, le bus, une voiture, une trottinette et aller ailleurs.

Comment voyageras-tu ?

A pieds, à vélo, en stop, en bus, en train, en avion en tuk-tuk.
Bref, je ne me limiterai pas à un mode de transport, la seule limite sera ma volonté et parfois mon portefeuille.

Pour mon Paris-Munich je pensais tout d’abord faire ça en stop, faire un Paris-Strasbourg puis Strasbourg-Munich, j’aurai profité de l’affluence de français sur la route pour le festival de l’Oktoberfest afin d’arriver à Munich facilement.
Mais finalement, quelques jours avant mon départ un ami d’un ami me dit qu’il a trouvé un billet de train d’occasion sur Internet pour 15 euros à destination de Londres. Le soir même je regarde par curiosité sur plusieurs sites Internet et je trouve par chance un Paris-Munich pour 10 euros ! C’était un billet de nuit, départ à 20h arrivée à Munich à 7h30 du matin. Tant pis pour le voyage en stop, je sais d’expérience qu’un voyage dans un train de nuit est agréable, et on y rencontre beaucoup de jeunes. Je contacte la personne et reçois mon billet le jour de mon départ…

Combien de temps partiras-tu ?

Je ne sais pas non plus, je peux revenir demain comme dans trois ans. Le voyage a toujours été un plaisir, si ce plaisir n’est plus là à quoi bon continuer ? Tant que je prends mon pied à voyager, je serais sur la route. Et je sais avec l’expérience que ce n’est pas une question d’argent, comme peuvent penser bon nombre de personnes.

Merde quoi, tu dois être riche, t’as gagné au loto?

Détends-toi. Je ne suis ni riche ni pauvre. Jusqu’à juin dernier j’étais un simple étudiant en informatique.
Quelques boulots dans le domaine du web et du design me permettent de vivre comme la plupart des personnes.
Plus précisément je pars avec deux mille euros (2000 euros) sur mon compte. J’ai d’ailleurs pu économiser cette somme de départ assez facilement en revenant habiter chez mes parents deux/trois mois.
Pendant le voyage, quand mon compte sera dans le rouge je m’installerai dans une ville et je travaillerai, comme je l’ai déjà fait en Thaïlande.
Mais le but de ce blog est de démontrer que l’on peut vivre une vie de voyage sans nécessairement avoir un gros compte en banque, le but de ce blog est de montrer que la seule limite qui existe est celle que vous vous fixez.
D’ailleurs vous pouvez consulter un super article où je vous donnes des tas de conseils pour voyager moins chers partout dans le monde.

Avec qui voyages-tu ?

Je voyage seul et avec moi-même.
Certains me diront que c’est dommage, car rien n’est plus beau que de partager un voyage avec quelqu’un. Partager des souvenirs. Se remémorer de situations vécues avec la personne plusieurs années après. Oui, c’est beau.

Mais voilà, le but de mon voyage et d’apprendre, de rencontrer, de vivre de nouvelles choses.
Vivre un tel voyage avec une ou des personnes comme moi ne permettrait pas un épanouissement total.
Pourquoi ? Car paradoxalement partir tout seul permet de rencontrer beaucoup plus de personnes. Mais permet aussi de se bouger le cul, d’être plus libre de ses choix et de ses actions. Comme par exemple se lever un matin et se barrer ailleurs sans forcement concerter la personne qui voyage avec vous et qui pourrait être réticente à cette idée.
Mais partir seul peut permettre au contraire de rester dans une ville plus longtemps car vous avez apprécié la ville ou avez tout simplement rencontré une sublime personne qui, en plus de vous faire visiter sa ville, partage avec vous son gîte et le couvert, parfois plus (hum hum).

T’es déjà sur la route ?

Oui à l’heure ou j’écris ces lignes, le 8 octobre 2012, je suis à Vienne en Autriche
Mon hôte Couchsurfing (lisez mon article sur ce qu’est VRAIMENT le Couchsurfing) est à l’université et je suis donc seul dans ce superbe appartement à la décoration atypique.

Et vous comment voyagez-vous?

Si cet article vous a plu, et que vous souhaitez avoir des plus d’information pour préparer vos voyages, je vous recommande ces guides que j’ai écrits (ou coécrits). Ils regroupent des tas d’informations sur les sujets qu’ils présentent.

Voyage en van
Aménager son van de A à Z
Vivre la vanlife