Ryan Le sac à dos : Histoire d'un globetrotter

Je m’appelle Ryan et il y a quelques années je ne pouvais pas m’imaginer autant voyager, vivre des expériences si enrichissantes, multiplier les rencontres et devenir, comme on appelle, un globe-trotter. Pourtant cela m’a toujours attiré, mais je ne trouvais tout simplement pas l’occasion de partir.

Un voyage autour du monde inattendu

Tout commence il y a quelques années, en 2008 plus exactement. Je viens de terminer ma première année universitaire et pour me libérer l’esprit, je décide de me prendre un aller-retour pour le Vietnam, à Hanoi. Durée du séjour : deux semaines. C’est la première fois que je pars aussi loin. Je n’ai que 210 euros sur mon compte et seulement un sac à dos de 20 litres pour ce voyage. Je me dis que ce doit être amplement suffisant pour un périple de 14 jours…
Sauf qu’à ce moment-là je suis loin de me douter que cette escapade ne se passera pas comme prévu et qu’elle changera radicalement ma vie …

Durant ce voyage, au cours duquel je ne reste que dans la capitale vietnamienne, je rencontre plusieurs voyageurs plus fabuleux et intéressant les uns que les autres.
L’un de ces globetrotters, Alex, un Australien qui parcourt le monde depuis de longues années, m’apprend beaucoup de choses, dont le fait de ne pas forcément avoir besoin d’un compte en banque bien rempli pour voyager.

Lors d’une discussion dans un bar à Hanoï je n’arrête pas de lui répéter la chance qu’il a de pouvoir voyager autour du monde, comme ça , n’importe où et n’importe quand.
Et il me dit ces mots, ces mots dont nous avons tous conscience sans forcément mesurer la puissance qu’ils impliquent :

Alex : Tu es ce que tu dis.
Ryan : Je suis ce que je dis ?
Alex : Oui. Tu es maître de tes limites et de tes croyances. Tes mots, tes paroles, tes pensées construisent ton univers. […]

Cette conversation qui dure plus de deux heures , m’ouvre les yeux sur pas mal de choses et me fait réfléchir pendant mes deux derniers jours à Hanoï.

Deux jours plus tard, hasard ou destin, le taxi qui me mène vers l’aéroport pour rentrer en France se retrouve bloqué dans les embouteillages de la ville. Je manque évidemment mon vol.
À partir de là deux choix s’offrent à moi.

  • Utiliser l’argent de secours que m’a envoyé un proche pour acheter un nouveau billet et retourner à ma vie parisienne.
  • utiliser l’argent de secours pour rester plus longtemps afin d’explorer le pays et vivre un vrai voyage.

Devinez ce que j’ai fait ?

De touriste à globe trotter

Mon voyage devait durer 14 jours, je ne suis rentré chez moi que 124 jours plus tard.
Durant ces 4 mois , je voyage à travers le Vietnam, le Laos et la Thaïlande allant toujours de l’avant, voulant toujours voir ce qui se passe plus loin, refusant de revenir sur mes pas !
On dit que les voyages font grandir, et en effet, ils ouvrent votre esprit au monde et aux autres, vous donnent un point de vue différent de la vie, vous apportent une définition différente du bonheur et du besoin. Les voyages vous apprennent à écouter, à apprécier.
Cette expérience fut la plus enrichissante de ma vie !

Une fois de retour j’ai su qu’il me serait impossible de revenir à ma vie d’avant. J’ai attrapé cette maladie du voyage. Cette soif de découverte et de rencontre.
Depuis 4 ans, je suis un voyageur permanent.

Pourquoi ce blog sur le voyage?

J’ai créé ce blog voyage pour inspirer d’autres personnes, de la même façon que ce globe-trotter Alex et les autres voyageurs que j’ai rencontrés durant ce périple, m’ont inspiré.
Ce blog qui relate mes voyages autour du monde est là pour vous montrer qu’il est possible de voyager de manière permanente sans forcément avoir un gros compte en banque.

Les personnes que je rencontre, ou les personnes de mon entourage disent souvent m’envier, même pour un voyage d’une plus courte période. Ce blog de voyage a été créé pour vous montrer qu’il est possible de le réaliser et vous montre comment y arriver.
Ma première expérience de 4 mois en est la preuve, alors que je n’avais rien préparé, rien prémédité et que je n’avais que 210 euros en poche au départ.

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