Un premier regard sur l'Inde

Après plusieurs semaines passées en Inde, j'ai envie de partager avec vous un premier regard sur mon expérience dans ce pays aussi magnifique que compliqué.

Avant propos : Je le sais bien, je faux à mon devoir de blogueur. J’écris beaucoup moins ces temps-ci, faute à vouloir trop profiter de mon tour du monde et mes voyages… Je vous avais prévenu dans cet article.
Mais voila qu’on me rappelle à l’ordre.
C’est pourquoi, après plusieurs semaines passées en Inde, j’ai eu envie de partager avec vous un premier regard sur mon expérience dans ce pays aussi magnifique que compliqué.

Avec l’évolution de notre société, il est logique d’admettre que les corvées les plus indésirables sont éliminées au profit d’une tendance à l’amélioration.
Ce qui a pour effet de rendre les actes de la vie quotidienne plus efficaces, plus pratiques.

Malheureusement cette tendance générale, vers laquelle tend le monde moderne, ne semble pas du tout être présente en Inde.

Je crois que c’est la caractéristique la plus présente chez les personnes ici : rendre les choses plus compliquées. Les Indiens ne semblent pas pouvoir vivre sans complication ou sans difficulté.

Par exemple acheter une bouteille d’eau, opération aussi simple qu’un cube de glace dans votre boisson.
Je donne l’argent au vendeur, il me donne une bouteille et voilà on en parle plus.

Ben non, ici les activités ne sauraient être aussi simples et directes. Chaque action entreprise est additionnée à une manœuvre complexe qui prolonge l’expérience pour notre plus grand bonheur…
Ce qui peut prendre moins d’une minute dure une éternité. Chaque mouvement que j’essayais d’entreprendre, et qui impliquait un indien, devint le projet le plus compliqué de ma vie.

La possibilité d’exécuter une tache avec simplicité, efficacité et rapidité est tout à fait possible, mais les indiens ne semblent pas du tout intéressés par cet aspect.

Un simple oui ou non en réponse à une question posée est aussi inconsidérable qu’un Big-Mac chez MacDo.
Au lieu de cela on a le droit au fameux hochement de tête gauche/droite, qui quand il est mal compris vous emporte à plus de 100 kilomètres du lieu où vous deviez aller (true story, merci à ce chauffeur de bus).

Après un mois passé ici, je crois que la qualité qui s’est le plus développée chez moi est la patience.
D’ailleurs, on peut aisément reconnaître les voyageurs qui sont là depuis quelques jours et qui s’étonnent et s’énerve de tout et ceux qui voyagent depuis plusieurs mois et qui ont dans leur regard quelque chose d’apaisant.

Au final c’est peut-être çà l’Inde. Si différent de ce qu’on connaît dans nos pays occidentaux organisés et qui parvient à capturer les cœurs de personnes venant de tous les horizons.